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PASSION GENEALOGIE, HISTOIRES de NORMANDIE et d'AILLEURS - Page 21

  • Comment naît un nom de légende ?

    Le public parisien des cafés-concerts de la fin du XIXe siècle est fan de« scies », ces refrains que l'on retient facilement et qu’on se répète sans fin dans la tête. « Qui qu'a vu Coco ? » en fait partie. Cette complainte canine qui raconte les mésaventures d'une jeune femme qui a perdu son chien dans un square a été écrite par Félix Baumaine et Charles Blondelet sur une musique Édouard Deransart .

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    Elle est au répertoire de la chanteuse de café-concert Élise Faure. Celle-ci, le poing sur la hanche, accentuant les sous-entendus grivois du texte, hurle plus que chante son texte pour le plus grand plaisir de son auditoire ! Et chaque soir, le public hilare reprend en chœur le refrain en bissant la plantureuse chanteuse qui ne demande que ça !

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    Coco Chanel a 26 ans peu après son départ de Moulins

    Au tout début du XXe siècle, Gabrielle Chasnel qui exerce à Moulin le métier de couseuse dans un atelier de couture spécialisé en trousseaux et layettes où elle s'ennuie un peu, se met à rêver de music-hall. En 1904, à vingt-quatre ans, elle est recrutée dans la très chic brasserie de style Art Nouveau de la ville, en qualité de « pauseuse », chanteuse censée meubler le silence en attendant le retour des artistes. Sur scène, la voici qui entonne à son tour « Qui qu'a vu Coco dans l'Trocadéro ? » La Rotonde est le lieu de rendez-vous des officiers du 10ème régiment de chasseurs à cheval, lesquels, sous le charme de la jeune femme, vont la surnommer « Coco ! »

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    Acte de naissance de Gabrielle Chasnel

    Coco Chanel ne changera pas seulement prénom ! Née Gabrielle Chasnel le 19 août 1883 à Saumur (Maine-et-Loire), elle simplifiera aussi son patronyme en lui ôtant le « s ».

  • La révolution postale est en marche !

    Dans le cadre d'une refonte de l'offre d'affranchissements de la Poste, depuis le 1er janvier dernier, plus de timbre rouge ! Fini le rectangle de papier qu’on lèche avant de le coller ! A sa place, une "e-Lettre" dématérialisée ou plus exactement un «timbre​ digital» se présentant sous la forme d’un code qu’il suffit de recopier sur son courrier.

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    Un événement qualifié de première mondiale  mais surtout une page qui se tourne ! C'est en Grande-Bretagne, le 6 mai 1840, qu'est né le premier timbre de l'histoire postale, le « Penny Black ». La France lui emboîtera le pas en 1849 avec un portrait de Cérès, Déesse des Moissons.

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    Au niveau mondial, si plusieurs milliers de timbres sont édités chaque année, seulement un quart du courrier nous recevons est affranchi de cette manière et le plus souvent grâce à un timbre « courant » du genre « Marianne ». La majorité des entreprises ou des administrations utilisent des affranchissements mécaniques ou autres lettres en port « payé ».

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    La question qui se pose c'est où s'arrêtera le « toujours plus de services numériques » de la Poste ? Va-t-on vers la disparition programmée des timbres-poste et par la même occasion de la philatélie ? Une discipline née en 1860 avec la parution du premier catalogue de timbres et des premiers albums de rangement. Il semble cependant que le monde des philatélistes reste stable bien que se tassant légèrement : une dizaine de milliers pour les clients réguliers des ventes, une vingtaine de milliers pour les visiteurs du Salon philatélique d'automne, environ 80 000 pour les membres des sociétés philatéliques réunies au sein d'une fédération nationale, etc. Loisir agréable voire instructif ou investissement plus ou moins rémunérateur, si toutes les collections de timbres sont loin de valoir une fortune, elles sont toutes un trésor pour qui se passionne.

  • La plus ancienne association de généalogie fête ses 70 printemps !

    « Son acte naissance » date de 1953 ! Trois lignes dans « L'Intermédiaire des chercheurs et curieux » (ICC). Une courte annonce qui va pourtant être à l'origine de toutes les associations de généalogie françaises  :

    « Quels sont les généalogistes qui aimeraient se grouper en un centre d'entraide pour échanger des renseignements et des généalogies ? S'adresser à Monsieur Saclier de La Bâtie... ou au Dr du Chalard ».

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    « L'Intermédiaire des chercheurs et curieux » (ICC) est une revue mensuelle française née en janvier 1864 et dont la vocation est de publier, et c'est ce qu'elle va faire jusqu'à sa disparition en octobre 2016, les questions et les réponses de ses lecteurs sur divers sujets encyclopédiques touchant principalement à l'art, l'histoire, la littérature et les religions. Toutefois, à partir de 1951, les questions généalogiques et nobiliaires vont se faire de plus en plus nombreuses...

    A la suite de leur annonce, Gérard Saclier de La Bâtie (1925-2006), un généalogiste, théoricien politique et militant associatif, connu pour sa contribution au renouveau du légitimisme et France . et le docteur Jean du Charlard, mécène qui, pendant une douzaine d'années, financera les premières circulaires, va naître le Centre d'Entraide généalogique de France (CEGF), le tout premier cercle généalogique de France !

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    Gérard Saclier de La Bâtie et le docteur Jean du Charlard

    Ces deux pionniers vont s'employer à l'essor et à la démocratisation de la généalogie et la mettre à la portée de tous. Dans le domaine, ils vont tout inventer, depuis la rubrique Questions/Réponses jusqu’au Fil d’Ariane proposant à chacun de se faire accompagner par des amateurs plus expérimentés. Trois ans plus tard, en janvier 1956, va paraître le premier numéro du bulletin généalogique d'information de Paris. La machine est en marche...

    En 1968, la Société française d'Héraldique et de Sigillographie vient rejoindre le C.E.G., premier groupement généalogique de la liste des associations fondatrices de la Fédération des Sociétés de Généalogie d'Héraldique et de Sigillographie, aujourd'hui la Fédération Française de Généalogie. C'est à cette époque que vont se multiplier partout en France les cercles généalogiques. On en compte aujourd'hui plus de 400 !

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    En 1972, le C.E.G. devient le C.E.G.F., Centre d'Entraide Généalogique de France. Association régie par la loi du 1er juillet 1901, reconnue d'intérêt général à caractère culturel, familial et scientifique, le C.E.G.F. prend en 2005 le nom de sa revue : "La France Généalogique - CEGF" Centre d'Entraide Généalogique de France.

    En Normandie, le Cercle Généalogique et Héraldique de Normandie, créé en 1978 et devenu depuis l'Union des Cercles Généalogiques et Héraldiques de Normandie, regroupe 8 associations indépendantes : le CEGECAL ou Cercle de Généalogie du Calvados, le Cercle Généalogique de l'Eure, le Centre Généalogique de l'Orne et du Perche, le Cercle Généalogique Rouen Seine-Maritime, le Cercle Généalogique du Pays de Caux Seine-Maritime, le Groupement Généalogique du Havre et de Seine-Maritime et l'Association Parisienne de Généalogie Normande.

    A celles-ci s'ajoutent, pour la Haute-Normandie, l' Association Généalogique du Pays de Bray – 76/60 mais aussi et notamment, l'Amicale Généalogique de la Vallée de L'Oison, Regards en arrière-Amicale Généalogique de Petit-Couronne et Racines d'Honfleur et pour la Basse-Normandie, l' Association de Généalogie des Racines de l'Orne, le Centre Généalogique de l'Orne et du Perche, le Cercle de Généalogie et d'Histoire Locale de Coutance, le Cercle Généalogique d'Argentan, le Cercle Généalogique de la Manche, le Cercle Généalogique du Pays Bas-Normand et l'Entraide Généalogique Bretagne-Maine-Normandie.