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  • Le flan aux pommes

    Le flan pâtissier est un dessert traditionnel crémeux et fondant dont les gourmands du monde entier se délectent. Est-il originaire de la région d'Amiens en Picardie où dès le XIIIe siècle on le savourait sous le nom de « dariole » ? Ou nous est-il venu d'Outre-Manche où, sa version anglaise, la « custard tart », honorait déjà en 1399 la table de couronnement du roi Henri IV d'Angleterre ?

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    Ce qui est sûr c'est que son nom de flan vient de l'ancien français « fladon » (XIe s.) au sens de » rond de métal » utilisé pour faire une pièce de monnaie. La recette la plus proche de celle que nous connaissons aujourd’hui existe depuis 1900. Elle a été codifiée par le chef cuisinier français Jean-Baptiste Reboul (1862-1926).

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    Et puis, au fils du temps, de «  pâtissier », il devenu « parisien » servi sur une pâte brisée ou feuilletée.

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    Il existe de nos jours de nombreuses variétés de flans pâtissiers. La recette que je vous propose aujourd'hui, amis gourmands aux babines alléchées, celle d'un flan au pommes, est à la fois facile à réaliser, peu coûteuse et très savoureuse !

    Prévoir 4 pommes, 50 g de beurre, 80 g de farine, 50 g de sucre, 2 sachets de sucre vanillé, 4 œufs, 25 cl de lait. Éplucher les pommes, les couper en quartiers avant de les faire dorer dans le beurre pendant 5 à 10 min dans une casserole. Ensuite verser la farine tamisée dans un saladier avec les 4 œufs et le sucre. Délayer avec le lait. Dans un moule beurré, verser la préparation et ensuite les pommes légèrement dorées. Mettre au four pendant 40 min environ 180ºC (thermostat 6). Le flan doit être doré sur le dessus.

    Bon appétit !

  • Le tournage au Havre de « La Bête humaine »

    Fin de l'été 1938. Jean Renoir (1894-1979) est en Normandie pour les besoins du tournage de son film « La Bête humaine » d'après le roman homonyme d’Émile Zola (1840-1902) publié en 1890, qui sortira en salle le 23 décembre 1938.

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    L'histoire est celle de Jacques Lantier, incarné par un excellent Jean Gabin (1904-1976), personnage de fiction victime de pulsions meurtrières envers les femmes. Avec son chauffeur Pecqueur, interprété par Julien Carette (1897-1966) éblouissant de gouaille et d'humanité, il est employé en qualité de mécanicien à bord de la « Lison », une locomotive à vapeur qui fait la liaison « Le Havre-Paris ». Il tombe amoureux de Sèverine alias Simone Simon (1911-2005), la femme de Roubaud joué par Fernand Ledoux (1897-1993), le sous-chef de gare du Havre, mais, sous l'emprise d'une crise, il la tue et se suicide en se jetant du train en marche.

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    Le film a été tourné en grande partie sur la ligne Paris-le Havre, notamment dans la commune euroise de Beuzeville, le long des talus de la voie ferrée et du pont de Pacy-sur-Eure, mais aussi en Seine Maritime sur le viaduc de Barentin et le pont d'Oissel. De gros moyens avaient été accordés à la production et sans que le trafic voyageurs ne soit interrompu, la gare du Havre fut pratiquement transformée en studio de cinéma truffés d'énormes projecteurs.

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    Inauguration de la ligne entre Rouen et Le Havre en 1847

    La ligne Paris-Rouen, inaugurée le 9 mai 1843, a signé l'arrivée du train en Normandie. Elle a vu le jour six ans après la mise en service de la première ligne de train pour voyageurs de France entre Paris et Saint-Germain-en-Laye. Le trajet entre la capitale et la ville normande dure 4h10. Le prolongement de cette ligne jusqu'au Havre (94 km) est inauguré à son tour le 20 mars 1847.

    A noter que le tournage de ce film a valu à Jean Gabin d'être fait cheminot d'honneur.