Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HISTOIRE

  • C'est l'histoire d'un vêtement de travail devenu tendance...

    Créé pour éviter de se salir, de se « saloper », fabriqué en denim ou en toile lourde, il voit le jour à Lyon (Rhône) en 1844. On le doit à Louis Lafont, colporteur Pyrénéen, qui tient un magasin d'articles textiles au 25 Grande Rue de la Guillotière.

    salopette 03.png

    C'est en pensant à son beau-père, charpentier de profession, qu'il conçoit cette “cotte à bretelles” formée d’un « largeot », un pantalon ample légèrement resserré en bas, doté à la ceinture d' une « poche-mètre » destinée à recevoir un mètre pliant.

    salopette 01.jpg

    Quelques années plus tard, son petit-fils Adolphe Lafont (1870-1952) prend en main le magasin et développe l'affaire familiale. Il perfectionne le modèle original en y ajoutant une bavette retenue par des bretelles et dépose officiellement le nom « Adolphe Lafont ». L'entreprise Adolphe Lafont devient ainsi en 1896 la première marque de vêtements de travail déposée en France. Il ouvre un premier magasin de vente au détail à Paris, rue Faubourg Saint-Martin, et fait construire en 1904, dans le quartier de Monplaisir, une première usine de confection.

    Si, par son côté pratique et confortable la salopette est très vite adoptée et appréciée par les travailleurs masculins de la ville comme des champs, les femmes, contraintes lors de la Première Guerre mondiale de remplacer les hommes partis au front, ne vont pas hésiter à s'en emparer à leur tour.

    A partir de 1954, et grâce au modèle « 406 » version rajeunie aux teintes vives et colorées, la salopette entre dans l'univers de la mode. Il faudra tout de même attendre 1975 pour qu'elle devienne un véritable vêtement tendance qui trouve sa place dans la boutique de mode de la célèbre créatrice Agnès b. La même année-là, la salopette Lafont conquiert les États-Unis et fait la couverture du magazine Vogue.

    salopette 02.jpg

    De toutes les salopettes portées par des personnalités, on peut retenir celle immortalisée au cinéma en 1936 par Charlie Chaplin (1889-1977) dans son film « Les Temps modernes » (Modern Times) et, en 1974, celle de Coluche (1944-1986), bleue à rayures blanches, qui deviendra son emblème.

  • Les petits secrets de la tour de Monsieur Eiffel...

    Si, au début de XVIIIe siècle, le grand-père de Gustave Eiffel (1832-1923) n'avait pas fait ajouter à son nom le surnom plus aisément prononçable d'Eiffel, massif boisé de Rhénanie-du-Nord en Allemagne dont il était originaire, notre monument national aurait pu s'appeler la Tour Bönickhausen-Eiffel  ! Et c'est bien ce double nom de « Bönickhausen dit Eiffel » qui a longtemps été porté par la famille jusqu'à ce que, à la demande de l'ingénieur centralien, l’autorisation de porter le seul patronyme d’Eiffel lui soit accordée par décret du 1er avril 1879 suivi d'un jugement du tribunal de première instance de Dijon en date du 15 décembre 1880 et ce en raison de la consonance allemande qui pouvait « inspirer des doutes sur sa nationalité française de nature à lui causer, soit individuellement, soit commercialement, le plus grand préjudice »  .

    eiffel 00.jpg

    Gustave Eiffel en famille avec femme et enfants

    Alors que le devis de construction de « sa » tour s'élevait à 8 millions de francs-or, Eiffel, en gestionnaire scrupuleux, présenta une facture d'exactement ….7 799 401,31 francs ! Autre temps, autre mœurs !

    eiffel 01.jpg

    Fleuron de l'exposition universelle de 1889, année du centenaire de la Révolution française, le jour de la clôture, le 31 octobre, Gustave Eiffel, qui s'était aménage un salon d’accueil au sommet de sa tour, y reçu le savant américain Thomas Edison (1847-1931) lequel lui fit présent d'un de ses phonographes capable d'enregistrer des sons sur un rouleau de cire.

    eiffel 02.jpg

    Gustave Eiffel et Thomas Edison

    On sait que l'édification de la tour Eiffel a fait couler beaucoup d'encre ! Bien des personnalités de l'époque se sont acharnées à la dénigrer. A l'image du normand Guy de Maupassant (1850-1893) : « Je me demande, écrivait-il, ce qu'on conclura de notre génération si quelque prochaine émeute ne déboulonne pas ce squelette disgracieux et géant. »

  • La grand-mère de l'Europe ou une incroyable descendance...

    Son surnom de « Grand-mère de l'Europe », elle l'a bien mérité ! La reine Victoria du Royaume-Uni (1819-1901) est l'aïeule d'une formidable lignée de princes et de princesses qui furent mariés et ont régné dans les plus grandes cours royales et impériales.

    descendance de victoria.jpg

    Exceptionnel cliché datant de 1894 : la matriarche Victoria a rassemblé autour d'elle sa nombreuse descendance

    Mère à 21 ans et grand-mère à 39 ans, son règne de 63 ans et sept mois fut le et le troisième plus long pour un monarque au niveau mondial après celui de Louis XIV (1638-1715), roi de France, et celui de son arrière-arrière-petite-fille Élisabeth II ((1926-2022).

     

    descendance de victoria 02.jpg

    La reine Victoria, 1819 - 1901, le Prince Albert, 1819 - 1861, et leurs enfants

    Elle et son mari, le prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861), ont eu 9 enfants, 43 petits-enfants, 110 arrière-petits-enfants, 237 arrière-arrière-petits-enfants, 479 arrière-arrière-arrière-petits-enfants, plus de 820 arrière-arrière-arrière-arrière-petits-enfants !

    Par des mariages prestigieux, leurs descendants vont engendrer bon nombre de princes qui vont s'installer sur les trônes d'Europe et y établir des dynasties sont certaines règnes encore aujourd'hui.

    Outre les souverains du Royaume-Uni, on peut citer Guillaume II d'Allemagne (1859-1941), les rois de Grèce Georges II (1890-1947), Alexandre Ier (1893-1920), Paul Ier (1901-1964) et Constantin II (1940-2023), les rois de Roumanie Carol II (1893-1953) et Michel Ier (1921-2017) et les rois Olav V de Norvège (1903-1991), Pierre II de Yougoslavie (1923-1970), Juan Carlos Ier d'Espagne (1938) sans oublier l'actuel roi de Suède Charles XVI et la reine de Danemark, Margrethe II.

    Et si le roi Charles III d'Angleterre est par sa mère l'arrière-arrière-arrière petit-fils de Victoria, son père Philippe Mountbatten (1947-2021) était aussi, par la Reine Victoria, le cousin au 3ème degré de son épouse.

    Grand-mère de l'Europe, Reine Victoria

    Louis de Bourbon

    Victoria est aussi l'aïeule de Louis de Bourbon, actuel prétendant au trône de France, de Maria Vladimirovna de Russie, actuelle prétendante au trône de Russie, d'Aimon de Savoie-Aoste, actuel prétendant aux trônes d'Italie et de Croatie, Heinrich Donatus de Hesse (1966), actuel prétendant aux trônes de Finlande et de Hesse, …