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PASSION GENEALOGIE, HISTOIRES de NORMANDIE et d'AILLEURS - Page 15

  • Côtes de veau au cidre

    « En avril, morille et veau

    avec du cidre nouveau ! »

     

    Si la Normandie est une nation, le cidre est sa boisson ! En patois normand, c'est le « grosberre » ou le « bère » ! Ce qui faisait sourire l'ancien président de la République Jacques Chirac, grand amateur de bière !

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    Le cidre tire son nom de « sicera » qui en latin vulgaire signifie « boisson enivrante » et c'est bien de cela dont il s'agit ! ! Jus de pomme fermenté plus ou moins gazeux remontant à l'Antiquité, son principe de fabrication aurait été importé en Espagne par les Maures. Arrivé en France dès le VIe siècle, c'est à partir du XIIe siècle et grâce aux moines des abbayes que le cidre gagna la Normandie et la Bretagne voisine, des régions où les pommiers poussaient magnifiquement et prospéraient même à l'état sauvage. Très vite, le cidre va remplacer le vin médiocre qu'on fabriquait à grand peine et la cervoise à base d'orge fermentée ou d'une autre céréale, ancêtre de la bière. Et si les Basques furent les premiers cidriers français, les Normands les surpassèrent rapidement !

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    Produit noble, inséparable de la gastronomie, le cidre se marie à toutes les sauces. Rien que pour vous, amis gourmands aux papilles alléchées, cette recette normande de côtes de veau au cidre* qui ne vous demandera pour vous régaler que 10 minutes de préparation et 35 de cuisson.

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    Pour 4 côtes de veau, prévoir 12 petits oignons, 80 g de beurre, 1 tasse de crème, 2 verres de cidre, sel et poivre.

    Éplucher les oignons, les faire dorer 10 mn dans 40 g de beurre. Faire fondre le reste du beurre dans un poêle et y faire dorer les côtes 5 mn sur chaque face. Ajouter les oignons. Saler et poivrer. Ajouter le cidre. Couvrir et laisser réduite 10 mn. Verser la crème et cuire à feu doux 10 mn.

    Servir aussitôt.

    Bon appétit !

     

     

    * Recette extraite du Manuel de cuisine normande de S. Charriot – Ed. Harriet, 1987.

  • Cent ans de légende automobile !

    Le Mans. 26 et 27 mai 1923. Trente-trois équipages au départ d'une course qui va devenir mythique. Celle des 24 heures du Mans !

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    Elle a été imaginée en 1920. L'objectif de l'Automobile Club de l'Ouest était une épreuve d'endurance durant laquelle des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit. Cette compétition, censée contribuer « à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile », voit le jour deux ans plus tard, en 1922. La première épreuve l'année suivante est remportée par André Lagache (1885-1938) et René Léonard (1889-1965) sur une Chenard & Walcker à une vitesse moyenne de 92,064 km/h.

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    Le départ de la première édition

     

    Au fil des décennies, l'enthousiasme est resté intact. 250 000 spectateurs se déplacent pour y assister chaque année et plus de 150 millions suivent sa diffusion dans le monde entier.

    Et si les pilotes ne s'occupent plus eux-mêmes du ravitaillement et de la réparation de leur engin, le tracé d'origine du circuit situé au sud de la ville du Mans et long de 13,6 km, a été conservé dans son ensemble, avec cependant quelques évolutions.

    Véritable laboratoire de référence en matière d'innovations technologiques, les 24h du Mans ont permis à des grandes marques de constructeurs de se faire connaître.

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    A ce jour, plus d'un tiers des victoires a été remportée par deux constructeurs allemands: Porsche et Audi. A l'actif des constructeurs français, on compte néanmoins pas moins de 15 victoires. Nos pilotes tricolores ne sont pas en reste. Henri Pescarolo et Yannick Dalmas ont remportés 4 victoires chacun. Mais la palme d'or revient au danois Tom Kristensen ! Ambassadeur de cette édition centenaire, ses neuf victoires font de lui le pilote le plus titré de l’épreuve. Un record qui lui vaut le surnom de « Monsieur Le Mans ».

    En 2012, la National Geographic Society américaine considère l'épreuve comme l'événement sportif mondial numéro 1.

     

  • Les 80 ans du Chant des partisans

    Ami, entends-tu

    Le vol noir du corbeau sur nos plaines ?

    Ami, entends-tu

    Ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

    Londres. Au cours de l'hiver 1943-1944, à l'occasion d'une soirée amicale entre Français exilés, la jeune chanteuse et guitariste Anna Marly (1917-2006), fille de Russes blancs émigrés en France, interprète à la guitare une complainte en russe à la fois nostalgique et prenante qu'elle vient de composer pour les combattants de Stalingrad. Elle s'est inspirée d'une mélodie populaire slave et l'a baptisée « Guerilla Song » ou « Marche des partisan ».

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    De son talent, Anna Marly a su faire, selon le mot du général de Gaulle « une arme pour la France. »

    En l'écoutant, très impressionné, Joseph Kessel (1898-1979), également d'origine russe, s'écrie « Voilà ce qu'il faut pour la France ! ». Avec son neveu Maurice Druon (1918-2009), lequel, tout comme lui, a rejoint les Forces françaises libres, ils s'appliquent à mettre en forme un texte qui sera le symbole de la France résistante et de la Libération : « Le Chant des Partisans ».

    La mélodie, sifflée, devient dès le 17 mai 1943 l'indicatif de l'émission « Honneur et Patrie », diffusée deux fois par jour par la BBC, puis un signe de reconnaissance dans les maquis.

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    Le 30 mai 1943, l'actrice et chanteuse Germaine Sablon (1899-1985), alors compagne de Kessel, l'interprète pour la première fois dans le film de propagande « Three Songs about Resistance”.

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    Quant au manuscrit original du Chant des Partisans apporté clandestinement en France en juillet 1943, il a été classé monument historique.