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  • Quand la généalogie génétique lève le mystère...

    « My heart belongs to Daddy » (« mon cœur appartient à papa ») chantait en 1960 Marilyn Monroe ! Un père dont elle ne connaissait que le visage furtivement entrevu sur une petite photo dans la chambre de sa mère. Née le 1er juin 1926 à Los Angeles sous le nom de Norma Jeane Mortenson, elle est officiellement déclarée fille d'Edward Mortensen (1897-1981) et de Gladys Monroe.  Toute son enfance, passée en grande partie entre foyers d'accueil et orphelinats au gré des nombreux allers-retours de sa mère en hôpital psychiatrique, elle va rechercher la vérité sur ce géniteur dont sa mère refuse obstinément de parler. Elle sait au au plus profond d'elle-même qu'elle est bien la fille de l'homme de la photo et non celle du mari de sa mère dont elle réfute totalement la paternité.  La science lui apportera la réponse tant attendue, hélas près de soixante ans après sa disparition.

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    Acte de naissance de Marilyn Monroe

    L'inconnu de la photo s'appelle Charles Stanley Gifford (1898-1965). Contremaître de son état, un physique à la Clark Gable, il porte beau et affiche une réputation établie d'homme à femmes et de coureur de jupons. Toute sa vie, il va multiplier les frasques, mariages, divorces et autres infidélités, passant d'une maîtresse à l'autre et sans se soucier aucunement des conséquences de ses liaisons.

    En 1925, neuf mois avant la naissance de la star, il est bien l'amant de Gladys Monroe (1902-1984), la mère de Marylin. Une aventure sans lendemain dont Marilyn est persuadée être le fruit. Elle n'aura de cesse que de retrouver ce père fantôme. En 1951, quand enfin elle parvient à le joindre par téléphone, il lui répond : « Je suis marié et j’ai une famille. Je n’ai rien à ajouter. Appelle mon avocat !

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    Charles Stanley Gifford et Marilyn Monroe

    C'est seulement cette année que la longue quête de la star va enfin trouver son épilogue. Et ce, grâce à trois de ses cheveux conservés précieusement par le croque-mort des célébrités à Hollywood, celui qui avait réalisé sa toilette mortuaire le 5 août 1962. Ils vont être confiés à un équipe française d'experts en archéologie moléculaire du CNRS de Toulouse. Parallèlement, des généalogistes vont s'employer à retrouver la trace d'une petite-fille de Gifford, laquelle, contactée, va accepter de confier son ADN par prélèvement salivaire.

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    La mèche coupée par l’embaumeur Allan Abbott quelques heures après la mort de Marilyn

    Les ADN des deux femmes sont analysés et comparés. Le résultat est sans appel : Marilyn Monroe est bien la fille biologique de Gifford !

    Une révélation qui pourrait remettre en question le fabuleux héritage laissé par la star, notamment ses droits à l'image, actuellement détenus par une personne sans aucun lien de parenté avec l'actrice.

     

  • Une chute salutaire

    19 octobre 1834. A Rouen, à l'extrémité de l'Ile Lacroix, au milieu du Pont de Pierre. En présence du Roi des français Louis-Philippe (1773-1850), des princes de la maison d'Orléans et d'une pléiade de personnalités dont le maire de la ville Henry Barbet (1789-1875), on procède à l'inauguration de la statue de Pierre Corneille (1606-1684). Une œuvre financée par souscription publique et réalisée par le grand sculpteur David d'Angers (1788-1756). Dans le piédestal du monument sont scellés une boite en cuivre contenant des pièces de monnaie ainsi que la liste des souscripteurs et les œuvres complètes du grand dramaturge et poète.

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    Alors qu'elle fait la fierté des rouennais, un grand danger va la menacer. Nous sommes en 1940 pendant la Seconde Guerre mondiale. Les troupes allemandes sont entrées dans la ville. Pour empêcher leur progression d'une rive à l'autre, l'armée française a fait sauter le pont sans que la statue n'ait a en pâtir. Mais l'ennemi, qui a grand besoin de métaux non ferreux pour alimenter son industrie de guerre, demande qu'elle leur soit livrée au plus vite. Dans un premier temps, les autorités locales vont jouer la montre mais, très vite, les pressions se font plus menaçantes.

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    L'architecte de la ville, M. Vial et l'entrepreneur Rettagliati, tous deux chargés de son enlèvement vont alors trouver le moyen de la sauver de la fonte qui l'attend. Curieusement, l'ennemi a estimé le poids de l'ouvrage à 1,5 tonne alors qu'en réalité elle en fait presque 5 ! Ils décident donc de mettre en place le dispositif adéquat qu'ils savent cependant bien insuffisant pour la soulever. Comme prévu, le palan qui se peut soulever au maximum que 2 tonnes cède sous le poids de la charge jetant Corneille à l'eau !

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    A la libération, pour la remonter, il faudra la couper en trois morceaux. Comme le nouveau pont Corneille n'a plus rien à voir avec l'ancien, il est décidé de la placer face au Théâtre des Arts. Son inauguration eut lieu le 29 octobre 1957.

  • Tarte au camembert

    "Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil»

    Brillat-Savarin (1755-1826)

     

    Le camembert ! Emblème de notre belle Normandie, symbole de la gastronomie française, élu fromage préféré des français ! Il tire son nom du village de Camembert, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Lisieux, dans le département de l'Orne (61). En ouvrant une boîte à camembert, on fait mieux que manger du fromage, on hume la France ! Il s'en vend chaque année environ 500 millions de boites soit plus de 15 camemberts par seconde ! Des laitiers, fermiers, pasteurisés, au lait cru, des traditionnels ou des industriels ...

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    Alors, aujourd'hui, rien que pour vous, amis gourmands aux babines alléchées, voici une recette simple de tarte au camembert* à déguster dès sa sortie du four !

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    Prévoir pour un moule à tarte de 28 cm de diamètre :

    Pour la pâte brisée : 200g de farine, 75g de beurre, 1 jaune d’œuf, 2 cuillerées à soupe de lait et /2 cuillerée de sel.

    Pour la garniture : 250g de camembert, 5 œufs, 15cl de crème fraîche, 1 cuillerée d'herbes de Provence, sel et poivre noir du moulin.

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    Confectionnez la pâte brisée en travaillant la farine avec le beurre, le jaune d’œuf, le lait et une demi-cuillerée à café de sel. Laissez-la ensuite reposer au frais pendant 30 minutes.

    Retirez la croûte du camembert et taillez-le en dés.

    Battez les œufs entiers avec la crème fraîche. Ajoutez-y les herbes de Provence. Poivrez.

    Préchauffez le four à 200°C. (th.6).

    Abaissez la pâte brisée. Tapissez-en le moule préalablement beurré. Étalez-y les dès de fromage. Nappez avec le mélange crème-œufs. Faire cuire au four à mi-hauteur pendant 40 minutes.

    Démoulez la tarte sur un plat de service et servez-la chaude.

    Bon appétit.

     

    * Recette extraite de « Variations culinaires » d'A. Et J.-P. Surest – Ed. ANBD-Dieppe, novembre 2006.