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Notre maison brûle et nous regardons ailleurs...

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas pour les générations futures celui d'un crime de l'Humanité contre la vie. »

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« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » : C'est avec cette formule choc qui lui a été soufflée par le physicien, géopolitologue et historien de l'écologie Jean-Paul Deléage, que le 2 septembre 2002 à Johannesburg en Afrique du Sud, au IVe Sommet de la Terre, le président Jacques Chirac (1932-2019) dénonce « un crime de l'humanité contre la vie ».

Une formule choc « propre à ouvrir les cœurs et les oreilles » qui renvoie ce jour-là et pour la première fois les États à leur responsabilité en matière d'urgence écologique et de dégradation de la planète.

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Une formule choc qui, au niveau international, ne générera pourtant que peu de retombées concrètes si ce n'est la taxation de solidarité sur les billets d'avion qui finance Unitaid, un organisme d'achats de médicaments pour les pays en voie de développement.

Une formule choc qui, en France, trois ans plus tard, aboutira à l'inscription dans la Constitution de notre Vème République d'une Charte de l'environnement qui consacre le droit de vivre dans un environnement respectueux de sa santé, de même que le devoir de prendre part à la préservation de l'environnement.

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Une formule choc qui sera reprise abondamment, dénoncée parfois, mais qui cependant résonne toujours !...

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